Mots-clés : EPURES, Ecologie

Positions

Sans que la liste des considérants repris ci-dessous ne soit exhaustive,

Considérant le manque de transparence dans tout le dossier,

Et plus particulièrement,

Les manquements, erreurs, explications contraires au permis d’urbanisme dans la demande de permis d’environnement,

L’absence de documents probants ou d’études étayées,

L’absence de plans, schémas et coupes situant le captage dans son environnement actuel et surtout futur,

Les modifications des volumes entre la demande originelle  de juin 2023 et la présente demande sachant qu’un nombre important de réactions ont eu lieu de la part de citoyens et association depuis l'annonce de la demande de forage,

Il n’est pas possible sur cette base de prendre une décision éclairée.

Considérant que nos études, aussi élémentaires seraient-elles, et en absence de  tout élément produit par le porteur, malgré nos nombreuses invites,  démontrent que la demande en eau en de captage (et/ou de ville) sera au moins le double de celle demandée, et donc qu’un permis de classe 2 doit être sollicité[i],

Considérant que la demande pour le forage aurait dû faire l’objet d’un permis unique, par souci de transparence et d’honnêteté et par nécessité d’une vue complète du cycle des eaux,

Considérant que des travaux de terrassement ont commencé, malgré la demande de les postposer tant que le permis d’environnement n’aurait pas été octroyé,  ce qui pourrait être considéré comme mettre les autorités régionales devant le fait accompli,

Considérant qu’il existe des risques de submersion de la prise d’eau et des infrastructures par des eaux de ruissellement (ou boues), et qu’aucune disposition n’a été mise en avant pour prévenir cela,

Considérant les risques et enjeux environnementaux sont trop peu évalués et que la prudence doit être de mise,

Et plus particulièrement,

Que la production de microplastique est avérée et que l’utilisation de produits de traitement des eaux d’arrosage est nécessaire, et que l’arrosage va favoriser leur dissémination,

Qu’aucun dispositif d’épuration n’est prévu avant que les eaux ne partent dans les eaux de surface,

Que la ressource « eau » est à protéger, ce que démontre la Région wallonne par ses actions,

Que ce forage est prévu pour un usage non essentiel à l’agriculture ou à l’industrie, et qu’à ce titre, il donne un exemple négatif,

Qu’aucune référence au Certibeau n’est jamais faite, ne serait-ce que par bonne gestion,

Que les fondements de l’article 1er du Code de l’eau ne sont pas respectés.

Le principe élémentaire de précaution en matière environnemental et administrative, n’est pas respecté.

Considérant que la norme FIH sera à court terme (2026) des terrains secs, tels qu’ils seront mis en place pour les championnats du monde de 2026 à Wavre,

NB. Actuellement, il est recommandé que les essais avec les nouveaux revêtements dit secs évoqués soient posés sur des terrains qui pourraient autrement être équipés d’un gazon remplissage sable (Catégorie Nationale). Il s'agit généralement d’installations destinées aux compétitions nationales et locales (terrains de catégorie 3 FIH)[ii].

Considérant que le fournisseur du tapis S-Tec Excellence choisi propose également le tapis dernière génération de type "sec" le S-Tec Orbion[iii].

Considérant que le porteur de projet prétend que son terrain est destiné à un club familial et donc qu’un gazon de hockey avec remplissage partiel de sable, ne nécessitant pas d'arrosage, valide pour les compétitions nationales selon la FIH - et même ouvert à d'autres sport (GEN 2 )lorsqu'il est posé sur un support plus ferme- est une alternative crédible.

Nous démontrons par là qu’il existe des alternatives à court terme.